Ainsi le programme pédagogique « Un univers citoyen » souhaite engager une déconstruction intellectuelle des migrations : au niveau des préjugés personnels et des enjeux de « faire société », tous ensemble. Il s’agira d’abord de réconcilier l’expérience personnelle avec la représentation que se font nos concitoyens de la migration.

Plus encore : le changement de regards sur la diversité des migrations doit se concrétiser par des rencontres. Des rencontres entre citoyens du monde : des hommes, des femmes et des enfants – sédentaires ou en situation de mobilité – égaux dans leur diversité et leur droits culturels. Mais aussi des rencontres avec des acteurs et militants des territoires. La valeur de leur expérience, de leur savoir-faire et de leur engagement nécessite de rayonner davantage dans la société.

Nous interviendrons plus particulièrement dans les quartiers ayant peu de mixité sociale et les milieux ruraux où les préjugés sont les plus forts.

Enfin, face à l’impératif d’insertion des nouveaux venus, le programme “Un univers citoyen” est calibré pour susciter un impact sociétal puissant. Il sera déployé avec la coopération active et structurée des acteurs (locaux et nationaux) impliqués sur les enjeux migratoires.

Il s’agit de décloisonner les acteurs, d’impliquer activement les étrangers, de s’emparer des expertises académiques et des sciences issues du terrain pour les exposer dans la sphère publique et ainsi permettre au plus grand nombre d’éveiller son esprit critique.

Ainsi, en réponse à la crise du cosmopolitisme, ce programme pédagogique est conçu comme un accélérateur de cohésion sociale et un levier de solidarités ; un support pour susciter la coopération entre des acteurs des migrations, les Humains et les projets.